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Une vie de rêve.
Mais une des grandes vraies nouveautés que j’ai dû découvrir avec le début de l’internat reste le travail avec cette espèce mystérieuse : les externes.
* Si vous ne la connaissez pas, allez la découvrir tout de suite : http://vieuxfelin.com/ … en commençant par exemple par là.
Cet article, publié dans Med'scene, est tagué CHU, internat, pédiatrie, stage tout pourri. Ajoutez ce permalien à vos favoris.
Mine de rien ça a l’air à la fois passionnant et horrible.
Je me dis que je suis content d’être en sage-femme, juste pour ne pas avoir à vivre un internat. Et en même temps je regrette un peu parfois.
Bon courage et écris nous encore beaucoup de choses !
Courage !
La pédiatrie est un univers que je trouve difficile… ça ne me plait pas il faut être clair. Et contrairement à toi, je me suis retrouvé avec des fascistes en stage d’externe qui ne m’ont pas convaincu du tout… mesurer des PC à longueurs de journée, c’était trop bien…
Il faut peut être essayer de trouver du soutien parmi les internes plus avancés dans le cursus qui pourront te rassurer quant à l’évolution, la possibilité d’autres stages, notamment en périph, etc. non ? Une équipe ne ressemble pas forcément à une autre ?
Courage !
Quant aux externes… c’est effectivement complexe à gérer en plus de toutes les autres tâches médicales… on ne nous enseigne pas de nous occuper d’eux avec un niveau élevé de priorité, du coup ils se transforment en LDLox qui ne font que s’agréger en plaque dans les couloirs des services… triste… Mais mais mais ! il y a parfois des étudiants qui dépassent ces problèmatiques et renvoie une sorte d’image positive de l’avenir de la médecine, il faut savoir positiver pour ceux là :) (et après quand on aura plus de courage on recommencera avec les autres)
bye
Pas facile le premier choix d’interne, mars c’est le moment où on arrive à faire le bilan, on commence à sortir la tête de l’eau et on commence à en avoir marre de tout dans ce putain de service ou rien ne va et si on était chef on ne ferai rien comme il font et puis un jour on deviens chef et on comprend mieux mais on se dit que quand on sera super chef on fera différement et on devient superchef et on se débrouille comme on peut.
C’est un peu comme quand on passe d’externe à interne, on est externe et on pense que tous des cons ceux au dessus quand on sera à leur place on fera mieux et puis arrivé là on voit les externes comme la majorité sont des moules abandonnées sur la rive qui attendent qu’on vienne les ramasser, qui ne se bouge surtout pas pour aller bouffer du patient car c’est pas important de bouffer du patient, ce qui est important c’est le classement à l’ECN.
C’est pas facile, on pense toujours qu’en avançant ce sera plus facile, en fait non c’est toujours plus difficile plus de responsabilités de charges de gens qui attendent de vous des réponses, quand on est interne on a toujours un chef à qui poser des questions, quand on est chef on a un agrégé à qui poser des questions et puis un jour on devient le dernier à qui on pose les questions, celui qui doit choisir. C’est là ouù on est content d’avoir encore un chef même si il n’est pas facile à vivre.
C’est pas facile la vie hospitalière mais je trouve que c’est quand même passionnant et enrichissant si tout le monde y met du sien.
Bon courage et écrivez, ça fait toujours du bien. Si vous avez besoin de conseil pour la ped et en particulier la nephro ped n’hésitez pas à me contacter, j’ai failli faire ce métier, alors je connais pas mal de gens dans le milieu.
ahlala! le bon temps!
ce fut mon premier stage de médecine générale: urgences pédiatriques.
il faut dire que ce fut extrêmement formateur, bien plus que tous les autres stages que j’ai pu pratiquer ensuite.
par contre ce qui me faisait tenir c’était de ne pas être interne en pédiatrie et d’être de ce fait, plus indépendante que les autres, en bref de ne pas me laisser broyer…
mais plus formateur, y a pas!
courage!
Argh! courage!
j’ai fait un semestre en service de pédiatrie dans un grand CHU (je suis interne en médecine générale), ça a été mon pire stage, tout comme tu dis!! J’ai perdu 5 kg, que seule une grossesse a réussi à me faire reprendre! Mais au final, qu’est-ce que ça m’a été formateur! dur,oh ça oui, mais formateur sur pleins d’aspect (et pas que médicaux finalement). J’étais avec des internes en pédiatrie, qui en bavaient aussi, mais qui avaient pris de l’assurance avec les semestres. Ca sera ton cas aussi, j’en suis sûre. Certaines avaient eu la révélation en néonat, d’autres en stage de périphérie, d’autres encore dans des spé pédiatriques complexes…
Courage mais pense vraiment à l’après (après ce stage, puis après l’internat!), même les expériences négatives sont formatrices!
Céline
PS: j’avais les mêmes externes, mais ils préféraient me négliger car je n’étais QUE l’interne en médecine générale…
Dans mon cursus de médecine générale,j’ai eu la chance de pouvoir choisir beaucoup de pédiatrie,CHU ou périphérie.Pédiatrie l’hiver, c’est dur,mais ayant aussi fait urgences adultes (l’hiver aussi hein c’est mieux ) c’est tout aussi dur physiquement.
Par contre en pédiatrie je dirai que l’humain existe encore de manière généralisée,alors qu’en médecine adulte beaucoup moins.
Les choix de pédiatrie l’été sont beaucoup plus allégés,tu pourras peut être « souffler » un peu ?
Ah oui, le début de l’internat c’est un peu rude, et c’est en général pas comme on l’avait imaginé. Mais tu verras, on s’adapte, on se fait des amis, et on fini par trouver le temps de sortir un peu la tête hors de l’eau … Et puis si finalement la pédiatrie c’est pas ça, tu as encore le temps de changer de métier ….
Merci beaucoup à tous, vos commentaires me font chaud au coeur !
> Gromit’ (je peux t’appeler Gromit’ ?) : faut pas regretter, sage-femme est un trop beau métier. Franchement, j’aurais connu les salles d’accouchement avant ma D4, je crois que j’aurais fait sage-femme. J’étais bien trop avancée dans le cursus pour changer, et il y avait beaucoup trop de chirurgie dans le boulot de gynéco, mais j’ai été complètement enchantée par mes passages à la maternité. Je prenais plein de gardes de 24h (oui oui, en D4) et je me faisais passer pour une étudiante sage-femme pour pouvoir tout faire (le synto, les bilans, la préparation, l’accouchement à quatre mains si possible, l’accueil du bébé)… beaucoup de bons souvenirs :)
> nfkb : merci beaucoup pour tous ces encouragements! J’ai en effet beaucoup de soutien auprès des internes plus vieux, et tous mes prochains stages promettent d’être mieux. Je suis juste mal tombée pour le premier, mais je tiens le coup pour voir le reste. J’aime la médecine et la pédiatrie, je devrais bien pouvoir trouver un service qui me rende heureuse! Et pour les externes, je grossis un peu le trait, il y en a qui se détachent effectivement. Mais pour eux comme pour les autres, un des problèmes principaux est qu’ils sont beaucoup trop nombreux pour pouvoir voir assez d’enfants et du coup s’investir vraiment dans le stage et voir leurs propres progrès. C’est vraiment dommage.
> Stéphane : toutes mes réactions en mail, mais encore merci.
> Mélul : Contente de voir un futur mg qui aime la pédiatrie et qui a reçu une bonne formation! Mais as-tu eu aussi un bon stage de gynéco ? Il y a des tas d’endroits en France où il faut choisir entre un stage pédiatrie et un stage gynéco pendant l’internat de MG, c’est regrettable je trouve, non ?
> Céline : Rhaaa merci merci vraiment ! Je vais me copier coller ce message et le relire tous les matins pendant le staff-inutile-du-jour, ça améliorera mon humeur pour la journée!
> SoleilDeMarseille : C’est vrai que cet été ça sera forcément mieux. Côté fréquentation de l’hôpital mais aussi côté « mise à l’épreuve de ma résistance physique » Parce que j’ai oublié d’en parler, mais le premier hiver en pédiatrie, c’est de toute façon horrible pour le système immunitaire ! Après un an enfermée chez moi à bosser mon concours, bien à l’abri de tout germe potentiel, je me retrouve exposé à une armée de virus & bactéries. Mais c’est bon, je pense que je les ai tous faits, que j’ai eu mon quota de fièvre, de toux insomniante et de troubles du transit, maintenant je peux espérer une suite plus clémente!
> mamanpoissons : C’est ça, pas comme on l’avait imaginé. Ni comme on me l’avait décrit, d’ailleurs ! Mais l’adaptation est en cours, ça va aller mieux très vite normalement :)
Et bien moi, je suis chaque jour avec des internes, que je tente de maîtriser et d’éduquer mais… ils ont entre 8 et 9 ans !
Je parle de mes élèves, bien sûr, en internat toute la semaine :o)
Et même si ma classe est très difficile cette année, je ne comparerai pas ton univers impitoya-a-ble au mien !
Bon courage. Et heureuse de pouvoir te lire à nouveau.
Bon courage Marie, sincèrement!
(un billet comme un D4 n’aime pas en voir, mais bon, c’est ça la VRAIE vie malheureusement…)
et ben alors j’arrive un peu plus tard que les autres
alors juste un mot mais sincère :
courage
heureuse quand même d’avoir de tes nouvelles
prends soin de toi (oui je sais facile à dire )
mais c’est ce que tu aimes
ce que tu as choisis
ce qui t’anime
tu y arriveras
ça ne fait aucun doûte
et tu seras encore plus merveilleuse avec tes patients après toutes ces épreuves
Bonjour,
Quand on a commencé par le meilleur ça fait un choc de tomber dans du moins bien. Mais ça ne fait pas de mal si on n’y reste pas, on sait au moins où on veut aller et comment on veut travailler, on sait que quelque part il y a des gens à qui on veut ressembler et qui y sont ouverts (vivent les grandes échevelées…).
Alors courage, sois ambitieuse pour toi et tes patients, et continue d’écrire.
Chère OBE,
Moi yen a rien connaître au fonctionnement hospitalier. Pour en avoir « profité » (modérément, pour le moment) de l’autre côté de la barrière du lit du malade, je dirais que ton malaise me rassure.
Sinon, un jour où j’étais particulièrement pas dans mon assiette, quand j’avais vingt et quelques années, une dame d’une quarantaine et quelques d’années, comme j’ai maintenant, quoi, m’a dit un truc qui m’a beaucoup servi depuis dans les moments de doute. Elle a dit ceci : « Quand tu commences un truc nouveau (conduire, un nouveau job, une nouvelle ville, une nouvelle école…), pendant un mois c’est dur, puis tu te rends compte que tu commences à trouver tes marques, et au bout du 3e mois, tu es comme un poisson dans l’eau. »
Ca a marché plein de fois pour moi. Faut dire que j’ai pas essayé à l’hosto.
Le problème c’est qu’après trois mois, on change de stage…
C’est mon 1e essai dans les commentaires « imbriqués », donc soyez indulgents avec moi si ça s’affiche n’importe-où!
@Yop : Heureusement, les stages d’interne durent 6 mois, ça laisse le temps d’être un peu à l’aise :)
J’ai quelques pas d’avance sur toi, juste quelques uns. Et même si lors de mon premier poste j’étais entourée de collègues adorables et de chefs soutenants et présents et que même croulant sous le boulot l’ambiance a toujours été bonne, je retrouve plein de sensations dans ton post. Comme quoi les débuts sont durs pour tout le monde, quelles que soient les conditions! Mais j’ai eu une chance que je te souhaite pour la suite, je pleurais pas dans les toilettes mais sur l’épaule des autres internes…
Et puis si ça te rassure, rapidement tu te sentira moins perdue et moins perméable à tout ce que tu vis! Bref, courage!
Courage ! Et si le stage était sympa, il ne serait pas accessible aux premiers semestres ^^
Choisir une spé en y ayant passé quelques mois c’est quand même une aberration! (et je ne parle pas de la MG où je n’avais jamais mis les pieds avant le choix, sauf en tant que patiente bien sûr)
Un premier stage d’interne c’est pas évident, la marche avec l’externat est haute et se créer une nouvelle vie c’est dur. Mais vivre à l’internat c’est aussi se créer des contacts et des souvenirs pour la vie (ça fait vieux de dire ça mais je n’y ai vécu que 6 mois, pendant mon stage de pédiatrie justement et c’était tellement bon). Tous les stages sont influencés par l’ambiance et l’équipe. Plus les rapports sont bons, plus la formation est efficace, c’est tout bête.
La pédiatrie ce n’est pas évident tous jours parce qu’il y a plus de monde à gérer : l’enfant, ses parents, parfois un autre membre de la famille ou une nounou… Mais finalement un gamin c’est pas compliqué à comprendre, c’est un peu animal, ça ne calcule pas, c’est rarement manipulateur. Si tu veux toujours faire ça malgré les difficultés c’est que tu es vraiment faite pour ça alors continue!
Il y aura d’autres stages, plus ou moins agréables, plus ou moins formateurs, plus ou moins faciles au niveau relations avec l’équipe. Bon courage!
Je me rappelle l’oncopédiatrie, ça m’avait remué sacrément moi qui n’aimais pas les enfants. Stage d’autant plus violent que le grand chef était une sacrée enflure. Les urgences pédiatriques après c’était de la rigolade. Et puis finalement j’aime bien ça.
La route que vous avez décidé de suivre sera non seulement longue, tortueuse, et pleine de rebondissements…Mais tout à votre honneur et courage.
Tout est dans la course du temps : temps que l’on a pour soi, et, temps que l’on donne pour les autres.
Si déséquilibre il y a – et forcément il y en aura – entre ces deux bras de la balance, cela vous poussera à ces moments de doutes et d’incommensurables renoncements qui seront – fort heureusement – balayés par la force motrice princeps qui vous a mené là où vous êtes.
Carpe diem…
Shakespire
PS : j’ai découvert par hasard votre blog (grâce à « Stéphane » surtout) et je ne le regrette absolument pas !
Continuez et persistez : votre humanisme fera le reste …
Je trouve ça super douloureux de lire ça en tant que parent d’enfant malade, sûrement étiquettée « chiante » parce que pharmacienne et posant des questions, et aussi accessoirement parce que la cystographie a manqué de peu de tuer mon fils, et qu’ensuite tous les soignants nous ont menti pendant 3 mois, et 4 hospitalisations, ce qui fait que j’ai un poil moins confiance, étrangement.
Ce n’est pas toujours un choix de passer sa vie aux urgences ou à l’hôpital pour rien, et de subir les remarques à 2 balles et les conseils que l’on n’a pas demandé de Germaine, auxiliaire depuis 30 ans.
Alors, tu te remets un peu?
C’est la dernière ligne droite, plus que qq semaines avant la quille!
Bon courage pour la suite!
C’est touchant et bien écrit. Bravo !
Bonjour,
Seriez vous me dire si les stages d’internat en pédiatrie se passe dans toute la France? Ou simplement aux alentour des régions d’origine des internes?
Merci.